En 2000, l’Organisation des Nations unies a affiné et recentré sa stratégie en faveur d’un développement plus respectueux de l’environnement, en incitant ses membres à réduire de moitié le pourcentage de la population qui n’a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau potable, mais aussi en favorisant la résolution des problèmes de vulnérabilité aux risques climatiques, en favorisant la prévention et en améliorant la qualité des interventions en cas de catastrophes.
« La situation est critique et nous avons besoin de solutions urgentes. Ces dernières décennies, nous avons vécu des records de chaleur, la fonte des glaces en Antarctique, des immenses incendies, des inondations et sécheresses. Les conséquences humaines et économiques sont affreuses », soutient-il dans son discours. Ainsi, il a avancé des solutions comme l’adaptation au changement climatique et la réduction des impacts des phénomènes météorologiques extrêmes qui sont essentielles pour protéger la vie et les moyens de subsistance.
« Nous devons nous mobiliser collectivement pour limiter les dégâts et nous préparer aux réalités du climat en évolution », poursuit-il.
A Madagascar, on dispose 48 stations météorologiques qui surveillent de près la situation dans le pays et au large des côtes. Ces stations sont d'une grande aide, selon le ministre des Transports et de la Météorologie, Valéry Ramonjavelo, notamment dans une intervention comme l’opération de sauvetage. Celles-ci contribuent à sauver des vies, réduisant ainsi les impacts des catastrophes naturelles, ainsi qu’à protéger la population.
La Journée météorologique mondiale est marquée par une exposition ouverte au public. Celle-ci se tient à l'Hôtel de ville, Analakely jusqu'à demain.
Anatra R.